Le meilleur moment pour élaguer un arbre?

Voici une des questions qui nous est le plus souvent posée par nos clients et qui semble nébuleuse pour certains. Nous avons étudié les données récentes à notre disposition et tenterons d’y répondre du mieux possible !

Moment préférable

Comme beaucoup, avant d’étudier l’élagage, notre première idée était que cette pratique devait être effectuée au printemps ou en été. C’est logique, non ? C’est une période de croissance active pour les arbres, donc il semblerait préférable de les tailler à ce moment-là. L’arbre pourrait refermer ses coupes rapidement et se défendre activement contre d’éventuelles attaques de pathogènes.

Eh bien, non, ce n’est pas aussi simple que ça. En réalité, le moment idéal dépend de plusieurs facteurs : la famille et le genre de l’arbre, son emplacement, les conditions météorologiques et bien d’autres éléments. Selon différentes sources, comme le manuel de certification de l’arboriculteur ISA, le meilleur moment pour élaguer la majorité des arbres serait à la fin de l’hiver, juste avant l’ouverture des bourgeons.

Pourquoi ? Il y a plusieurs raisons.

1. L’impact sur l’énergie de l’arbre

Les arbres dépensent énormément d’énergie au printemps pour l’ouverture des bourgeons, la croissance des rameaux et le démarrage de leur cycle annuel. Effectuer un gros élagage ou une restructuration à la fin avril ou au début mai pourrait donc être très néfaste. L’arbre vient tout juste de mobiliser une grande quantité de ressources pour ensuite perdre 20 à 25 % de sa masse végétale. Quel gaspillage ! Pourquoi ne pas le faire avant ? Ainsi, l’arbre pourra réinvestir l’énergie économisée dans la cicatrisation des coupes.

2.La propagation des pathogènes

Ce facteur est souvent oublié. Lorsque les températures sont en dessous de 10 °C, les pathogènes sont moins actifs, voire inactifs. Ainsi, le risque d’infection par les blessures de taille est réduit, et l’arbre bénéficiera ensuite d’une saison complète de croissance pour se renforcer.

Il existe différentes maladies associées aux familles et genres d’arbres, ce qui fait que les recommandations varient selon les cas. De plus, la vigueur et la vitalité de l’arbre sont des éléments essentiels à considérer : plus un arbre est stressé ou en mauvaise santé, moins il tolérera une taille importante, et plus il faudra prendre de précautions.

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Nos recommandations et nos solutions

Le problème est que, parfois en hiver, la neige empêche d’observer certains détails très importants, comme l’ensemble de l’arbre avec son feuillage. Pour une estimation, il serait donc idéal de l’effectuer avant la chute des feuilles afin d’obtenir une évaluation plus précise.

Ensuite, pour les élagages sévères ou sur des arbres stressés, il est préférable d’attendre la dormance.

Bien sûr, cela concerne uniquement l’élagage. Tous les autres services, à l’exception de l’essouchage, peuvent être réalisés en tout temps sans conséquence.

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Pour terminer, la santé et le dépérissement d’un arbre résultent de plusieurs facteurs. L’idéal est de contacter un professionnel afin d’établir un plan personnalisé pour chaque arbre.

L’arboriculteur sur place pourra évaluer l’emplacement de l’arbre, son âge, son historique, les travaux souhaités, son état actuel et ainsi établir un plan avec le client pour assurer sa santé et sa longévité.

De plus, appeler plusieurs mois à l’avance permet à l’arboriculteur de choisir la fenêtre idéale si nécessaire et de mieux planifier l’intervention.

N’oublions pas que nous parlons ici d’optimisation et non d’obligation !

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